Note: c'est le retour à la normale pour Histoire et Société (c'est-à-dire des mises à jour hebdomadaires du mardi). Merci de votre patience et de votre fidélité. Le blogue va avoir 9 mois la semaine prochaine et je compte bien que le blogue fête au moins une année complète d'existence (presque) sans anicroches, le 9 octobre prochain. Pour un blogue bénévole que je fais en même temps que deux emplois, je suis assez content. Bonne lecture!
Pour faire écho à la vague de chaleur intense qui s'abat présentement sur tout le Québec (voir l'article sur cyberpresse.ca à ce sujet aujourd'hui), nous avons pensé présenté quelques situations précises de records de température pour différentes parties du Québec.
Les vrais records de température au Québec ou au Canada n'ont pas été enregistrés à Québec. À l'aéroport Jean-Lesage de Québec, le record de chaleur de tous les temps a été enregistré en 1953, le 17 juillet, à 35,6 degrés. On est loin des records absolus au Canada, mais la température devait tout de même être très chaude. Autrement, du vivant de la plupart des lecteurs, l'été (même l'année) le plus chaud des dernières années a été l'été 1998 où les températures moyennes ont été de plus de 2 degrés supérieurs aux normales! Autrement, la température la plus chaude jamais atteinte au Canada est enregistrée en Saskatchewan, le 5 juillet 1937. Le mercure atteint alors 45 degrés Celsius!
Source: "A mounted policeman refreshes his horse with a bucket of water in Detroit. On Wednesday, July 8, 1936, the temperature registered 104.4 degrees. It would stay in the 100s for seven consecutive days", consultation en ligne, The Detroit News, 6 juillet 2010.
La canicule la plus meurtrière enregistrée au Canada est celle de juillet 1936, principalement au Manitoba, en Saskatchewan et en Ontario. Cette vague de chaleur qui avait touché tout le continent a créé des records qui tiennent encore dans certains états américains! On parle de 8 jours consécutifs de chaleur intense en Ontario et de 13 jours (entre le 5 et le 17 juillet inclusivement) au Manitoba et en Saskatchewan. Cette vague de chaleur a tué plus de 1300 Canadiens, incluant plus de 400 morts indirectes, notamment par noyade (des gens qui essayaient de se refroidir...). Les records étaient de plus de 42 degrés Celsius dans différentes villes autant en Ontario qu'au Manitoba alors que les températures moyennes atteignaient 32 degrés et que la nuit on atteignait encore des températures avoisinant 30 degrés. Pendant cette vague de chaleur si intense que les trottoirs bombent ou les rails courbent, on racontent même qu'à certains endroits, les fruits cuisaient dans les arbres!
Source: «Concepts de base en sécurité publique», Sécurité publique Québec, consultation en ligne, 6 juillet 2010.
Est-ce que la chaleur est le seul élément qui retient l'attention en été? Certainement pas. Bien entendu, certains se rappellent des inondations au Saguenay en 1996, mais le phénomène estival le plus spectaculaire du Québec a sans doute été le cratère de St-Jean-Vianney. Suite à de très importantes précipitations, un énorme glissement de terrain provoque des coulées de boues et un cratère de près de 600 mètres de diamètre dans cette banlieue de Jonquière, dans la nuit du 4 au 5 mai 1971. Cette petite localité a ensuite été largement désertée à la suite du décès de plus de 30 citoyens et de la disparition d'une quarantaine de maisons... À ce sujet, voir un des reportages de Radio-Canada, ici.
Les vrais records de température au Québec ou au Canada n'ont pas été enregistrés à Québec. À l'aéroport Jean-Lesage de Québec, le record de chaleur de tous les temps a été enregistré en 1953, le 17 juillet, à 35,6 degrés. On est loin des records absolus au Canada, mais la température devait tout de même être très chaude. Autrement, du vivant de la plupart des lecteurs, l'été (même l'année) le plus chaud des dernières années a été l'été 1998 où les températures moyennes ont été de plus de 2 degrés supérieurs aux normales! Autrement, la température la plus chaude jamais atteinte au Canada est enregistrée en Saskatchewan, le 5 juillet 1937. Le mercure atteint alors 45 degrés Celsius!
Source: "A mounted policeman refreshes his horse with a bucket of water in Detroit. On Wednesday, July 8, 1936, the temperature registered 104.4 degrees. It would stay in the 100s for seven consecutive days", consultation en ligne, The Detroit News, 6 juillet 2010.
La canicule la plus meurtrière enregistrée au Canada est celle de juillet 1936, principalement au Manitoba, en Saskatchewan et en Ontario. Cette vague de chaleur qui avait touché tout le continent a créé des records qui tiennent encore dans certains états américains! On parle de 8 jours consécutifs de chaleur intense en Ontario et de 13 jours (entre le 5 et le 17 juillet inclusivement) au Manitoba et en Saskatchewan. Cette vague de chaleur a tué plus de 1300 Canadiens, incluant plus de 400 morts indirectes, notamment par noyade (des gens qui essayaient de se refroidir...). Les records étaient de plus de 42 degrés Celsius dans différentes villes autant en Ontario qu'au Manitoba alors que les températures moyennes atteignaient 32 degrés et que la nuit on atteignait encore des températures avoisinant 30 degrés. Pendant cette vague de chaleur si intense que les trottoirs bombent ou les rails courbent, on racontent même qu'à certains endroits, les fruits cuisaient dans les arbres!
Source: «Concepts de base en sécurité publique», Sécurité publique Québec, consultation en ligne, 6 juillet 2010.
Est-ce que la chaleur est le seul élément qui retient l'attention en été? Certainement pas. Bien entendu, certains se rappellent des inondations au Saguenay en 1996, mais le phénomène estival le plus spectaculaire du Québec a sans doute été le cratère de St-Jean-Vianney. Suite à de très importantes précipitations, un énorme glissement de terrain provoque des coulées de boues et un cratère de près de 600 mètres de diamètre dans cette banlieue de Jonquière, dans la nuit du 4 au 5 mai 1971. Cette petite localité a ensuite été largement désertée à la suite du décès de plus de 30 citoyens et de la disparition d'une quarantaine de maisons... À ce sujet, voir un des reportages de Radio-Canada, ici.
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