samedi 30 juillet 2011

La famille Caldwell à Lévis dans les premières années du XIXe siècle

Du 28 au 30 juillet 2011, la ville de Lévis a décidé d'organiser quelques spectacles à grand déploiement pour célébrer plusieurs dates importantes de son histoire. Le 375e anniversaire de la création de la seigneurie de Lauzon (voir à ce sujet la petite note en fin de texte que je vous invite à commenter), le 150e anniversaire de la fondation de la ville actuelle de Lévis et le 10e anniversaire de la fusion des villes de la rive-sud pour donner naissance à la nouvelle ville de Lévis. Dans ce contexte, nous publions ici une petite série de textes sur l'histoire de la ville de Lévis. Nous commençons cette semaine avec l'occupation industrielle des bords du fleuve Saint-Laurent.

Peinture : James Murray - NAC/ANC C-002834
Source: Auteur inconnu, « James Murray », vers 1770. Archives nationales du Canada, Numéro C-002834, consultation en ligne, 30 juillet 2011.

La période à laquelle nous nous intéressons ici débute immédiatement après la Conquête. En effet, le gouverneur James Murray (ci-haut) se porte acquéreur de la seigneurie de Lauzon en 1765 et en devient le neuvième seigneur. Ce n'est pourtant pas Murray lui-même qui occupera de façon marquée la seigneurie, mais son locataire et sa famille. En effet, en 1774, Murray loue la seigneurie (comme toutes ses anciennes possessions dans la Province of Quebec), par un bail de 99 ans, à Henry Caldwell. Officier de carrière attaché à l'état-major britannique lors du siège de Québec, Caldwell voit rapidement les opportunités en s'établissant près de Québec. Il deviendra un important propriétaire foncier autour de 1804 alors qu'il achète les terres qu'il louait depuis environ 30 ans. En 1810, Caldwell légua l'essentiel de ses propriétés à son fils John et une partie à on petit-fils Henry-John, alors âgé de 9 ans.

Déjà dans les premières années du XIXe siècle, la famille Caldwell avait senti la bonne affaire. Le blocus napoléonien aidant en empêchant l'approvisionnement en bois scandinave des îles britanniques, les Caldwell se mirent à développer leurs terres. Les mieux placées étaient certainement celles de la seigneurie de Lauzon où on trouvait déjà des moulins à grain et de nombreuses rivières, juste en face du plus important port sur le Saint-Laurent, le port de Québec. Nommé receveur général intérimaire en 1808, puis confirmé à ce poste en 1810, John Caldwell combinait des fonctions qui lui permettaient de bien juger des besoins et des opportunités de la colonie.



Jeton de passage sur le Lauzon, 1821
Source: « Jeton de passage sur le Lauzon ». Cette pièce se trouve dans la collection de Bibliothèque et Archives du Canada. Consultation en ligne, 30 juillet 2011. C'était avec ce genre de pièce qu'on embarquait sur le vapeur qui reliait Québec et la rive-sud.

Déviation de rivières, construction de moulins, mise en place du bateau à vapeur Lauzon en 1818, Caldwell profita largement de sa position et de ses terres. Mais il n'arriva jamais à vraiment bien gérer tous ces projets pour ne pas se mettre dans les frais. Caldwell profitait certes avantageusement de sa position, mais il en venait aussi à investir de l'argent colonial dans des projets sans fonds. Bien entendu, malgré ses compagnies très diversifiées et ses partenaires d'affaire nombreux, Caldwell ne put indéfiniment résister à la tempête qui sommeillait à la chambre d'assemblée quant aux larges dépenses du receveur général. Il a ainsi du quitter son poste en 1823 et les procédures pour lui faire rembourser de grandes sommes dues au gouvernement le forcèrent à faire faillite en 1836. Caldwell termina sa vie à Boston. Mort en 1842, le sort de sa seigneurie de Lauzon était toujours en suspens. En 1845, le gouvernement colonial se porta finalement acquéreur de la seigneurie.


Source: « Usines Carrier Laine & Station de Feu ». Consultation en ligne, la source précise n'est pas indiquée, 30 juillet 2011.

Caldwell est toutefois le témoins d'une importante époque de développement. Malgré certains succès de courte durée (le vapeur Lauzon et certains moulins à scie) et quelques échecs retentissants (création de la municipalité de d'Aubigny) il a permis de mettre les premiers jalons d'un foisonnement industriel intense. On n'a qu'à penser à la fonderie Carrier & Lainé près du débarcadère du traversier (1864-1908), des chantiers maritimes A.C. Davie (1825) et le terminus du Grand Tronc (1854) en sont probablement les témoins les plus connus.

Note au sujet du 375e anniversaire de Lévis: je vous suggère fortement d'aller lire l'article de Stéphanie Martin, « Lévis: petite controverse autour des dates », paru dans l'édition du 28 juillet du quotidien de Québec Le Soleil. Les points soulevés par David Gagné, conseiller en histoire à la ville de Lévis sont tout à fait pertinents. Comprenons ici deux objectifs diamétralement opposés: la volonté d'une ville de justifier sa pertinence temporelle à côté d'une autre ville qui tient un rôle historique, politique et économique plus important (Québec). Une date lointaine contribue à souligner son « historicité » et les dates « marquantes » sont plus simples pour générer un sentiment d'appartenance. La ville de Lévis tente de se réapproprier son passé et de faire en sorte de créer un sentiment d'appartenance alors que ses propres citoyens sont parfois plus attachés au passé de sa voisine. De l'autre côté, nous avons les considérations professionnelles des historiens. Même si un acte est une preuve écrite, il ne prouve pas la réalité historique pour autant. Le travail de d'interprétation de l'histoire, le rôle du médiateur entre la réalité du passé et sa communication contemporaine est ici crucial et aurait pu être effectué par l'organisation de l'événement tout en soutenant sa thèse de départ du 375e anniversaire. Hors, la journaliste cite Sylvie Girard, la commissaire des fêtes de Lévis, qui balaye les préoccupations de M. Gagné du revers de la main : « Vous savez ce que c'est, l'interprétation historique, il pourrait y en avoir autant que d'historiens ». Le paradoxe ainsi soulevé est tout à fait représentatif du conflit important auquel peut être soumis l'historien dans la cité.

samedi 23 juillet 2011

De bien bonnes intentions...

Une mise à jour du carnet était prévue aujourd'hui, mais ma fin de semaine s'est tout à fait remplie. Sans entrer dans les détails, disons qu'un de mes amis m'en doit désormais une... de même que sa petite fille de trois mois. Sans parler de rénovations ou encore d'aventures qui implique un nombre beaucoup trop important de pirates. Oui, les mêmes qui naviguaient sur la mer des Caraïbes il y a 300 ans... Vraiment...

Bref, pour des raisons bien hors de mon contrôle, je dois repousser la mise à jour de cette semaine. Ayant cependant commencer une recherche, il y aura probablement une mise à jour au cours de la semaine prochaine et une autre, comme prévu, la fin de semaine prochaine (soit le 31 juillet ou le 1er août prochain).

D'ici là, profitez de l'été et amusez-vous bien.

Bonne semaine!

lundi 18 juillet 2011

Pas de vraie mise à jour cette semaine...

Comme le chantait si bien un des personnages clés d'une émissions très populaire au Québec dans les années 1980: « L'été, l'été, l'été c'est fait pour jouer... »

Bien que ça ne soit pas entièrement vrai (si seulement j'avais pu jouer!!) je suis quand même forcer de prendre une pause de blogue cette semaine.

En attendant, je vous invite toujours à aller voir les différents blogues de qualité que je vous propose dans la colonne à la droite de votre écran.

On se revoit le 23 juillet! Juste à temps pour les vacances de la construction...

Bonne semaine

dimanche 10 juillet 2011

David Dubé et le meutre de Saint-Dunstan, 1899-1900

La dernière semaine a permis à une grande partie de la population du Québec (et d'ailleurs) de s'exprimer sur la qualité de notre système de justice, sur l'efficacité des jurys, sur la sévérité des peines dans le cadre du procès du cardiologue Guy Turcotte pour le meurtre de ses deux enfants. Les réseaux sociaux se sont déchaînés, les journalistes et les éditorialistes aussi. Loin de nous l'idée de nous prononcer sur cette cause ni même de tenter de dresser des parallèles entre la cause historique que nous allons aborder et la cause actuelle. Mais elle nous a tout de même rappelé un autre procès célèbre qui a fait couler beaucoup d'encre à Québec, le procès de David Dubé.

Source: Portrait de David Dubé publié dans le quotidien Le Soleil de Québec, 7 juillet 1900, page 1.

Dans les années 1890, Thomas Adam Mooney s'installe avec son épouse, Margaret Charters, à Saint-Dunstan (aujourd'hui, Lac-Beauport), en banlieue de Québec. Mooney est un travailleur qui doit souvent s'absenter de la maison. Il a notamment à se rendre près de Montréal, à partir de 1895, pour travailler à la construction de nouveaux chemins de fer. Il lui est impensable de laisser alors sa demeure aux seuls soins de son épouse et engage un jeune homme à tout faire qui effectuera de menus travaux sur la propriété. Cet homme s'appelle David Dubé, un adolescent habitant Saint-Dunstan qui n'est habile qu'à faire de menus travaux d'entretien.

Dubé vient donc aider le couple Mooney autour de leur habitation. Mooney quitte donc pour ne revenir que très rarement et Dubé s'occupe donc à entretenir la maisonnée au complet... ce qui inclut finalement la femme de Mooney lui-même. Dubé et Margaret Charters entretiennent donc une relation en l'absence de Mooney qui finit par revenir chez lui, au grand déplaisir du « nouveau » couple. Qui exactement planifie le coup? Dubé, réputé assez simple, aurait probablement été incapable de planifier seul la mise en scène du meurtre. Mais le procès démontre qu'il est toutefois au  cœur de l'action...

Le 26 octobre 1899, Mooney est victime d'une attaque brutale. Voici la description qu'en fait le journal Le Soleil dans son édition du 6 juillet 1900:
[...] Le cadavre gisait près d’un arbre, la figure partiellement couverte de sang coagulé. Les jambes étaient écartées, le bras droit couvrait la face tournée vers le firmament comme si la victime avait voulu s’en garer des coups que lui portait son meurtrier. Un examen des lieux démontra que l'infortuné Mooney avait été assassiné à environ 35 pieds de l'endroit où il avait été trouvé et qu'il avait été traîné là par Dubé, qui n'avait pas même pris la peine d'essuyer le sang sur l'herbe et la mousse. La victime avait dû être traînée par les jambes car son habit était relevé  et sa tête reposait dessus. Le meurtrier avait coupé un arbre et traîné le cadavre au côté pour laisser croire qu’il avait été tué par la chute de l’arbre. Mais les précautions prises en ce sens étaient trop vulgaires pour tromper l’œil de la justice; et elle n’a pas  un seul instant douter qu’elle était en présence d’un crime atroce. La nature même des blessures était telle qu’elle rendait insoutenable la théorie d’un accident. [...]

Dubé se retrouve rapidement seul accusé du meurtre de Mooney. Il aurait plusieurs fois mentionné à qui voulait bien l'entendre qu'il « s'occuperait » de Mooney si celui-ci revenait, ce qui lui donnait un motif clair. Mais Dubé, pendant son procès, reconnaît l'avoir agressé mais refuse catégoriquement (et il le fera jusqu'à son exécution) d'admettre qu'il a porté le coup fatal. David Dubé sera finalement condamné à la pendaison pour le meurtre prémédité de Mooney. Malgré les appels du public et les télégrammes de Simon-Napoléon Parent, maire de Québec, sa sentence n'est pas modifiée et sa pendaison est imminente.


Source: Philippe Gingras (vers 1895), « Quartier Montcalm - Plaines d'Abraham - Prison de Québec », Bibliothèque et archives nationales du Québec, Cote P585, D9, P10, consultation en ligne, 10 juillet 2011.

Dubé sera pendu dans la cour de la prison de Québec (ci-haut) le 6 juillet 1900 à l'âge de 19 ans. Comme les curieux avaient été très nombreux aux pendaisons précédentes, on placarde les côtés de l'échafaud pour empêcher le plus possible que le public hors du mur d'enceinte de la prison puisse apercevoir quoique ce soit. Son bourreau, John Radclive (ou Radcliff), pourtant réputé très professionnel, prépare mal la victime. Dubé agonisera pendant 11 minutes au dire des différents témoins. C'était la troisième pendaison à avoir lieu à la prison des plaines d'Abraham après celles des meurtriers Michael Farrell (1879) et Nathaniel Randolf Dubois (1890). Dubé est inhumé le 9 juillet 1900 à la demande de sa famille qui l'a accompagné durant les dernières heures de sa vie.

dimanche 3 juillet 2011

La visite de Élisabeth II à Québec et « samedi de la matraque », 1964

Le duc et la duchesse de Cambridge (dixit William et Kate) sont en visite au Canada ces jours-ci. Présents lors des événements soulignant la fête du Canada à Ottawa hier (tel que rapporté sur cyberpresse.ca). Ce voyage constitue un premier voyage officiel à l'étranger pour le jeune couple marié et il est assuré, comme à chaque passage de la royauté au Canada, que des manifestations soient organisées par différentes tendances antimonarchistes, surtout au Québec, pour souligner cet événement. Faut-il rappeler qu'une de ses visites s'est soldée par l'une des manifestations les plus célèbres de la seconde moitié du XXe siècle au Québec.

1964 marque le quatrième voyage officiel au Canada pour la jeune reine Élisabeth II, alors âgée de 38 ans (fait à noter que l'orthographe anglaise Élizabeth est officiellement utilisée au Canada). Ce voyage, qui se déroulait du 5 au 13 octobre,  avait comme objectif principal de commémorer le 100e anniversaire des conférences ayant mené à la Confédération, soit les conférences de Québec et de Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard). Une visite à Ottawa était également prévue pendant ce voyage pendant lequel la reine était accompagnée de son époux, le prince Philip, duc d'Édimbourg.

Source: Marcel Laforce (photographe), L'Action, Lundi 12 octobre 1964, p.1. Bibliothèque et archives nationales du Québec, consultation en ligne, 2 juillet 2011. On voit ici Jean Lesage accompagnant la Reine et le début de la légende de cette photo se lit comme suit: « UNE REINE DÉLICIEUSE, UN PREMIER MINISTRE HEUREUX [...] ».

Le couple royal avait un itinéraire serré qui les a mené à Québec les 10 et 11 octobre 1964. Mais ce n'est pas la visite comme tel qui marque encore aujourd'hui une partie de l'imaginaire collectif québécois. Ce sont les manifestations qui ont accompagné cette visite et surtout la répression policière violente autour de ces manifestations. Bien que le couple était présent pendant presque toute la fin de semaine à Québec, ce sont les événements du samedi qui retiennent toute l'attention.

Source: L'Action, Lundi 12 octobre 1964, p. 1. Bibliothèque et archives nationales du Québec, consultation en ligne, 2 juillet 2011. Cette photo montre le journaliste pigiste américain Marc Scheiller (à droite) aux prises avec un policier de Québec.

Comme lors de chaque passage de membres de la famille royale, une série de rencontres et de réceptions sont prévues. L'arrivée du couple à Québec était prévue à 9h, samedi le 10 octobre et la première cérémonie d'importance devait se dérouler à l'Assemblée nationale et autour de la colline parlementaire. Un premier discours était prononcé devant le Conseil législatif qui siégeait dans l'Hôtel du Parlement de Québec. La reine allait prononcé une phrase qui allait prendre une tournure ironique dans cette journée: « Mon ardent désir est que personne parmi mes peuples ne subisse la contrainte » (L'Action, 12 octobre 1964, p. 1).

En effet, les premiers affrontements ont lieu à l'extérieur de l'Hôtel du Parlement. Des manifestants de partout au Québec sont réunis et se mélangent à une poignée de démonstrateurs s'étant réunis pour accueillir la reine. La quelque centaine de manifestants, presque noyée dans une imposante marée de plus d'un millier soldats ou de policiers, scandait farouchement leur opposition. La situation a alors rapidement escaladé, la tension laissant la place aux affrontements physiques directs. Il faut dire qu'avant l'arrivée du couple royal, les autorités policières de Québec avaient rapidement déclaré, par l'entremise du chef Roger Lemire, qu'elles ne toléreraient aucune manifestation. (L'Action, 10 octobre 1964, p.1)

1 «Le samedi de la matraque». Le 10... (Archives Le Soleil)
Source: Archives LE SOLEIL, « «Le samedi de la matraque». Le 10 octobre 1964, pendant le jour jusque tard dans la nuit, la police de Québec pourchasse et matraque les manifestants, les journalistes et aussi de simples citoyens. », consultation en ligne, 2 juillet 2011.

De l'Hôtel du Parlement, les manifestants se sont ensuite dirigés vers l'Hôtel de ville de Québec pour réclamer la libération des quelques arrêtés de l'avant-midi dont le boxeur Reggie Chartrand. Mêmes affrontements violents avec les policiers. Plus tard, c'est autour des remparts de la ville, près du bastion de la reine, que les manifestants et les forces de l'ordre s'affrontent. Finalement, les derniers affrontements violents de la journée se sont déroulés en soirée, en marge du bal organisé au Château Frontenac. Bref, à chaque étape de la journée du samedi, la reine a été suivie par des manifestants; à chaque étape, ces manifestants ont été « matraqués » par les forces policières. Et à chaque affrontement, les forces policières agissent de plus en plus rapidement et brutalement. Tous les passants, incluant pacifistes, badauds et journalistes, sont la cible des coups de matraque.

Bien que la visite s'est poursuivie le dimanche, le cortège royal a pu faire ses déplacements sans être réellement dérangés, ne serait-ce que par un petit groupe d'étudiants sur le campus de l'Université Laval qui ont, eux aussi, été dispersés par les forces de sécurité. On peut résumé facilement la visite royale de 1964 par le titre d'un article du journaliste Jacques Jobin dans le journal l'Action, du 12 octobre 1964: « Accueil froid de la population - Gestes d'une fermeté exagérée des membres de la Sûreté municipale - 32 arrestations ». Encore aujourd'hui, les événements du 12 octobre 1964 sont connus au Québec comme le « samedi de la matraque ». Tous ces événements s'inscrivent, bien entendu, dans un contexte politique et social tout à fait particulier au Québec des années 1960, mais il allait clairement donner le ton aux relations entre les nationalistes québécois et la monarchie canadienne pour les décennies à venir. Les méthodes ont peut-être changé, mais les enjeux semblent toujours d'actualité.

Quelques liens
- Le dossier sur les Archives de Radio-Canada. Ce dossier contient un document vidéo de plus de 55 minutes sur la visite à Québec.

- Ci-haut, une copie de qualité moyenne d'un vidéo du réseau TVA à propos des événements du « samedi de la matraque ». D'une durée d'un peu plus de 5 minutes, c'est un résumé correct des événements.

- Un documentaire sur le boxeur Reggie Chartrand, arrêté lors des manifestations de Québec, réalisé par Jules Falardeau. Les cinq parties sont en ligne en cliquant sur ce lien.

samedi 2 juillet 2011

Petite balado en attendant la mise à jour!

Bonjour à toutes et à tous,

L'été revient, les temps libres aussi.... Et temps libres = projets! Voici donc une petite mise à jour du blogue/de l'auteur avant une petite mise à jour historique.

- Samedi le 25 juin 2011, j'étais invité à l'émission LES SAMEDIS DE GENEVIÈVE sur les ondes de la Première chaîne radio de Radio-Canada. Pendant une douzaine de minutes, j'ai été parlé à l'animatrice, Geneviève Borne, de son arrière-grand-père et ancien maire de Québec, Lucien Borne. Vous pouvez entendre cet extrait en cliquant ici. (Il suffit de rechercher l'extrait « Qui était Lucien Borne »!);

- Parlant de radio, les chances sont très grandes que je revienne sur les ondes de la région de Québec à l'automne avec une série de chroniques régulières. Plus de détails à la fin de l'été!;

- Le 30 septembre prochain, je présenterai une communication dans le cadre du colloque « Autour de la pratique de l'histoire: quels rôles pour l'historien dans la Cité? » à l'Université Laval. Elle s'intitule (de façon tentative): « Le passé (re)visité: l'historien comme interprète du patrimoine ». Ce colloque est présenté par Histoireengagee.ca, un site Internet historien. Les détails pour les inscriptions sont à venir;

- Après une pause de quelques mois, Histoire et Société sera remis à jour de façon hebdomadaire cet été! Ça commence dès aujourd'hui avec un texte sur les émeutes lors de la visite de la reine en 1964. Mise à jour dans les prochaines heures, demain au plus tard!

Bon été!